23 juillet 2020
Les Açores: plongeon dans le vert et dans le bleu! juillet2020
L’incontournable éscale aux Açores!
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19 juillet 2020
Transat de retour: Antilles-Açores 2700milles juin2020
Terre! Terre!
Terre!!Terre!! C’est au lever du jour du 23 juin qu’après 2700 milles, 17 jours et 10h Thierry et moi apercevons sous la brume et les nuages l’île de Fajal. D’abord le rocher blanc de Castel Branco, puis le cone volcanique de Porto Pim avec en face la silhouette sous les nuages du volcan Pico. Comme toujours c’est un moment chargé d’émotion: la transat s’est bien passée et nous avons hâte de revoir les Açores et nos amis îliens rencontrés lors de notre première escale en 2002 et revus en 2005 et en 2012. Les enfants se lèvent et nous approchons le port de Horta. Nous apercevons les Jacotte et les Spica qui dorment encore et nous mettons l’ancre devant la marina de Horta où déjà une quarantaine de bateaux sont mouillés. Aux Açores seulement depuis le 15 juin on peut descendre à terre. Mais avant de débarquer tous les bateaux doivent passer un test Covid. Nous attendrons 4 jours à bord avant de pouvoir fouler la terre.
Ça y est. Le test est passé, à nous les Açores!
La transat c’est très bien passée avec des conditions plus tôt tranquilles. Jamais plus de 20 noeuds de vent, une mer assez calme, quelques grains très noirs, de jolis arc-en-ciel, un peu de pétole et un peu d’école, un peu de près pour contourner l’anticyclone et puis du portant pour les derniers 700 milles. Nous sommes partis de Saint Martin samedi 6 juin vers 16h, nous avons longé la côte sud de l’île de Anguilla et puis nous avons mis le cap au large au lever de la pleine lune. Au 3éme jour les enfants ont insisté pour faire un dernier plouf à 5000m de fond. La mer est plate et elle est pas encore envahie par les sargasses et les galères portugaises. Les galères portugaises sont une sorte de méduse très urticantes violettes et roses qui ont une voile qui se gonfle quand la mer est calme et se dégonfle par gros temps. Elles ressemblent à des voiles de kite.
De temps en temps nous avons eu la visite des dauphins. Ils arrivent tout d’un coup, ils nagent un peu à l’étrave pour nous laisser le temps de les regarder et les photographier et après ils disparaissent dans l’immensité! La traîne a donné 2 belles daurades coriphenes au début de transat mais après on pêchait plus que des sargasses! À l’approche des Açores au réveil on trouvait des petits calamars sur le pont. Le repas préféré des cachalots! On scrutait la mer avec assiduité pour en apercevoir (les Açores sont connues pour être un des endroits plus riche au monde en mammifères marins avec plus de 24 espèces!) mais ils sont restés cachés!!
A nous maintenant les Açores notre dernière escale de ce magnifique voyage de 4 ans!
Départ de Saint Martin!
La côte sud de Anguilla
Fête des mères: le cadeau de Mahe!
Lever du jour...
Dernier plouf à 5000m de profondeur!
Douche à l’etrave pour Théa et Mahé!
Premier croissant de lune!
Échanges sur les maquettes...
Carenage du bateau...
Un peu d’ecole! Chacun sa place!
Séance film en plein air après le coucher de soleil...
Dodo dans le cockpit
Le réveil...
Temps à grains!!
La pétole! Et ses dauphins!
Le tapis de sargasses...
Dernier empannage à 700milles des Açores et le portant à nous!
Cours d’histoire dans le cockpit!
21 juin: fête des pères et fête de la musique! Le cadeau de Mahe!
Dernier jour de navigation!
Mais où sont les cachalots???!
14 juillet 2020
Confinement et deconfinement aux Antilles sur l'ile de San Barthélémy!Avril-Mai 2020
Notre arrivée aux Antilles après 37 jours de mer depuis les Falklands se fait au tomber de la nuit du 23 avril à Anse Colombier, sur l’île de San Barth en plein confinement. C’est une petite baie, réserve marine, à l’eau turquoise et aux 1000 tortues qui accueille déjà une vingtaine de bateaux en attente du deconfinement. Nous retrouvons ici nos amis Jacotte, et nous ferons la connaissance de l’équipage de Anémo, de Spica, de la Frangante, de Sweet love, de Maloan et d autres bateaux au mouillage. En tout on sera un groupe de 14 enfants de 5 à 15 ans. L’ambiance du confinement est plus tôt détendue. Les enfants font école le matin mais après se baignent, font de la planche à voile, vont à la plage, font du paddle à serviette, jouent à cache-cache, sautent du haut du Sweet Love, font du wakeboard avec Éric et construisent des maquettes de bateau. Avec Helena on organisera aussi une chasse au trésor pour fêter l’anniversaire de Thea et Enja qui ont eu leurs 11ans en mer. Les parents se retrouvent à la plage en fin journée et ça discute voyage et deconfinement. Le jour où en France ils annoncent le lever progressif du confinement nous irons visiter l’île sauvage de Fourchue à 3 milles de Anse Colombier où les enfants passerons 5 jours à vivre à la Robinsons: barbecue sur la plage, dodo dans les hamacs, petit déjeuner tous ensemble, balades sur les crêtes du volcan, snorkelling devant une famille de langoustes. Nous irons après sur l’île inhabitée de Tintamarre en face de Saint Martin, fêter l’anniversaire de Marine de Maloan et le départ imminent pour la transat de nous tous. La météo est intéressante pour partir. Encore 2 jours mouillés devant l’île Pinel où les enfants s’initient au kite avec Éric et puis c’est le départ. Dernière escale à Anse Marigot à Saint Martin pour Elora pour le plein de courses, la réparation du pilote automatique et départ pour la transat samedi 6 juin pour 2700 milles vers les Açores.
A l‘eau! Après 37 jours de mer!
Covid19:masque obligatoire!
La famille de raies!
Un peu de planche à voile pour Théa!
Et un peu de Tiwal pour Thierry!
Chasse au trésor aquati pour l‘anniversaire de Thea et Enja!
Helena et Elena, les Listo Sirenas, les organisatrices de la chasse au trésor accompagnées par Thierry!
São Bernardo, le bateau de Gérôme qui nous invite à faire un tour sur le bateau pour tester une nouvelle voile.
Île Fourchue
Elora, Sweet Love et Spica!
Initiation aux bolas avec Helena!
Tour de l‘ile de San Barth avec les copains de bateau sur Elora!
Sortie sur Isnogoud pour les garçons avec Anthon!
Session de surf à San Jean avec Sweet Love, le bateau au moteur de Éric et Cécile.
Malo en body, Benji en surf et Éric et Thea en tandem sur le paddle!
Thea sur les traces de Benji!
Thea en body et Malo en surf!
Ça glisse!
Théa en surf!
Et le petit Mahé aussi!
Départ de Jacotte pour la transat escorté par Elora, Maloan et Isnogoud!
Première traversée en planche à voile pour Malo et Théa de 2milles entre l‘ile de Tintamarre et île Pinel avec Éric et Cécile en kite et suivis par Elora et Anémo!
Reparation d‘une voile de kite avec Éric!
Wakeboard avec Éric!
Initiation au kite avec Éric!
Cécile, Thea, Anne et Morgane!
Malo, notre barreur préféré!
22 mai 2020
Remontée de l'Atlantique: on passe des pingouins des Falklands aux tortues des Antilles!
Terre!! Terre!! Après 37 jours de mer sans escale et 5600 milles parcourus en partant des îles Falklands, tout au sud de l’Amerique du Sud, nous voilà arrivés sur l’île de Saint Barthélémy aux Antilles. Nous avons quitté le mouillage de West Islands le 14 mars, juste quelques jours avant le confinement. Au fur et à mesure que l’on remontait l’Atlantique on comprenait que la situation corona virus devenait de plus en plus compliquée et de plus en plus mondiale!! Les pays d’Amerique du Sud fermaient leurs ports et une escale en Argentine, au Brésil ou sur l’île de Tobago nous paraissait mission impossible. Nous avions déjà envisagé de faire éventuellement une remontée sans escale pour profiter encore un petit mois des eaux turquoises et chaudes des Antilles avant de rentrer en Europe, mais là, ça devenait une obligation de ne pas s’arrêter! Pendant la navigation on a pu prendre contact avec des amis qui étaient aux Antilles pour connaître leur situation. Est t’il possible de s’arrêter? Mais où? Dans un premier temps on comptait faire escale à Marie Galante ou aux Saintes mais l’accès a été vite interdit pour protéger les îliens. C’est grâce à nos amis Helena et Benji du bateau Jacotte (que nous avions rencontrés en 2011 à la Graciosa et qui l’an dernier ont repris le large pour une année autour de l’Atlantique) que nous avons mis le cap sur l’île de Saint Barthélémy où la situation paraissait plus tranquille. Après être arrivés en Colombie au début du confinement ils ont été militairement renvoyés chez eux!! Impossible de mettre pied sur le territoire colombien et priés de dégager rapidement!! Ils ont pu se faire ravitailler en eau, bouffe et gasoil et puis route contre vent et courant vers le nord des Antilles. C’est bien l’équipage au complet de Jacotte qui nous accueille ce lundi 21 avril à la tombée de la nuit dans l’anse Colombier. Après nous avoir fait des signes lumineux avec le projecteur, nous visons une bouée près de leur bateau. Ils viennent nous prendre l’amarre et après les retrouvailles nous invitent à leur bord à prendre l’apéro et dîner avec eux! Quel accueil!! Au réveil nous découvrons un mouillage à l’eau translucide et turquoise entouré de jolies tortue vertes qui nagent autour du bateau. Quel cadeau après une si longue traversée!
La remontée de l’ Atlantique, qui nous fait passer des 50 dégrées Sud au 27 dégrées Nord, a été pour nous la plus longue navigation sans escale de notre périple. Le départ des Falklands se fait sous un magnifique soleil de fin de journée avec une légère brise de 15nd et escorté par une miriade de oiseaux (sternes, cormorans et albatros). Les conditions forcissent un peu et nous passerons 3 jours avec des vents à plus de 30nd sous trinquette seule et au portant. Thierry suit attentivement la météo pour éviter les grosses dépressions qui viennent de la côte argentine. Passé la latitude du tropique du capricorne (23 dégrées Sud) le danger des dépressions laissera la place aux alizés du Sud-est d’abord et ensuite du Nord-est qui nous accompagnerons jusqu’aux Antilles. La navigation sera longue mais plus tôt tranquille. Au fur et à mesure que l’on remonte la température de l’air et de l’eau augmente. Nous quittons polaires et chaussettes pour les remplacer par t-shirt et maillot de bain, nous rangeons les couvertures. On remet la ligne à l’eau. On pêche nos premières dorades coryphènes suivies de thons, bonites et thazards. Les enfants reprennent leur rythme de croisière. Malo découvre la lecture numérique et passera les journées entières à bouquiner. Thea et Mahé jouent beaucoup au lego et aux playmobiles et s’amusent à construire de maquettes de bateau avec les briques de lait. Par un jour de pétole baignade pour tout le monde dans les eaux bleues de l’Atlantique. Le 7 avril on fête les 11 ans de Thea avec gâteau et petite chasse au trésor sur le pont. 3 jours plus tard Elora retrouve l’hémisphère Nord après presque 3 ans d’absence en passant la ligne de l’Equateur. Nous rendons hommage à Neptune avec un verre de bière pour nous et un pour lui et on jette une bouteille à la mer avec un message. Le we on fête Pâques avec une chasse aux œufs improvisée. Les œufs sont remplacés par de mini pancakes et des bonbons. Encore une semaine de mer et puis on verra la terre! Cap sur Saint Barthélémy où on passera le reste du confinement dans des conditions plus tôt tranquilles!
Arrivée aux Falklands dans la baie de Stanley à la tombée de la nuit avec une mer comme un miroir.
La ville de Stanley
Vue de la baie de Stanley
Elora seul au mouillage dans la baie de Stanley avec les 25nd constant de vent.
Balade avec Vincent et Cathy sur la plage des pingouins en face de Kidnay Island
Les moutons cohabitent avec les pingouins!
Cormorans, dauphins tonino et pingouins à portée de main.
Les pecheurs de truite dans le Warrah River, West Island.
Rencontre avec Erika et Wilfried du bateau Kat.
Kat et Elora au mouillage dans les West Islands.
Départ imminent pour la remontée de l'Atlantique avec escorte de oiseux.
C'est parti!Route vers les Antilles!!
L'école reprend...
Premier croissant de lune!
On commence à enlever des épaisseurs et à retrouver le pont comme lieu de jeu!
Premier plouf dans l'Atlantique après presque 3 ans d'absence!
Un cargo qui transporte trois enormes eoliennes.
La nouvelle collection de bonnet fait au crochet par la mamma.
Activité preferé de Malo: écouter la musique avec son casque assis sur la bome.
Visite nocturne
Mahé sur la bome pour le diarietto (carnet de bord) du soir.
Premier signe que la terre est proche!
Première dorade de l'Atlantique!
Une petite note musicale...
Un thon
Un thazard
Notre barreuse.
7 avril 2020: par 5°09S et 33°29W on fete les 11 ans de Théa!
Et ses petits cadeaux...
Pleine lune pour l'anniversaire de Théa!
Un thazard encore plus gros...
Passage de la ligne de l'Equateur par 0°0 et 37°57W
Le message dans la bouteille jeté au passage de l'Equateur.
Et la fete continue! Après l'anniversaire de Théa et le passage de la ligne, c'est l'heure de la chasse aux oeufs sur le pont d'Elora!
Collection de poissonts volants...
Et collection de bonnets de la remontée de l'Atlantique!
Et Saint Barthélémy en vue!
Anse de Colombier: les tortues nous acceuillent pour un confinement total!
12 mai 2020
Patagonia Express: croisière avec mon frère Maurizio
Mon frère Maurizio vient nous rejoindre en Patagonie pour passer une dizaine de jours avec nous et fêter ensemble mon anniversaire (50 ans cette année le 02-02-2020). Malheureusement Puerto Williams est tellement au bout du monde (El fin de mundo) que pour y arriver il faut au moins 2 jours de Buenos Aires! Il arrive le 6 février vers 14 heures après avoir dormi une nuit à Ushuaia, en Argentine, pris le zodiac de 10 places à 9h du matin pour traverser le canal de Beagle afin d arriver de l’ autre côté à Puerto Navarino, sur l’ île de Navarino et pris le bus communal pour le conduire à Puerto Williams. On fait la photo de l’ arrivée sur le pont du mitique Micalvi avec los dientes de Navarino en arrière plan et on l’embarque sur Elora. A 15h on est prêt à larguer les amarres pour ne pas perdre une seule minute de cette croisière entre les glaciers de Patagonie qui, du à la longueur du voyage, sera exactement d’une semaine sur l’eau. C’est parti pour la Patagonia Express. Toute la semaine on aura des conditions de rêves: pétole pour remonter le Beagle et le Brazo Sudoeste, soleil et 30noeuds au portant pour retourner sur Puerto Williams.
Au programme: mouillage à l’ancre à Caleta Victor Jara après 3h du moteur pour le premier soir. Petite balade à terre avec l’annexe à rame et un splendide coucher de soleil avec un ciel rose et violet. Réveil à 6h du matin pour 35milles au moteur pour rejoindre notre premier glacier. Le glacier Francisco Coloane sur l’île de Gordon. Maurizio s’initie à l’amarrage d’Elora avec 3 bouts à terre avec Malo et Thea. Pour voir le glacier nous approchons la côte avec le dinghy, nous escaladons une butte et nous marchons le long de la morene pour arriver au pied du glacier. Une magnifique surprise nous attend: nous découvrons une digue en bois faites par les castors dans une grotte bleu électrique au pied du glacier!! Avant de retourner au bateau on emballe dans la veste de Maurizio un joli morceau de glace millénaire pour l’apéro du soir: le Pisco millainaire. A bord les enfants insistent pour la distribution des “regalini” venus d’Italie et de Bretagne. Les enfants sont aux anges et moi aussi j ai le droit au magnifique cadeau spécial 50 fait par Maurizio: un collier en étain dont le numéro atomique est 50. Une idée inspirée du neurologue Oliver Sacks qui s’amusait à faire des cadeaux à ses amis en fonction de leur numéro atomique!!
Au petit matin la navigation reprend avec la remontée du fjord de Estero Fouque long d’une vingtaine de milles. Nous sommes étonnés de voir autant de troncs d’arbres sur les bords. Arrivées au mouillage de Caleta Estero nous avons la surprise de retrouver nos amis Yves et Christine de Orionde. Ils nous disent que l’on peut arriver en dinghy juste au pied du glacier car depuis peu de temps le lac qui accueillait le glacier a collapsé dans sa partie frontale laissant libre accès à la mer. En suivant notre trace sur le logiciel de navigation Navionics de notre tablette nous constatons effectivement que nous naviguons sur la terre... exploration de la langue frontale du glacier avec ses petites cascades d’eau et glissade pour les enfants sur les sédiments devant le glacier. Longue discussion pour trouver une explication sur l’effondrement du lac. En regardant le paysage on constate que deux lacs ont cédé. Le premier, un peu plus en hauteur, a dû recevoir une grosse masse de glace qui s’est détachée du glacier provoquant ainsi une puissante onde de choc style mini tsunami et entraînant l’effondrement en chaîne du premier puis du deuxième lac. Toute la végétation a été arrachée et déversée en mer. Tout ça expliquerait la grande quantité de troncs d’arbres observés le long du fjord.
Avant de retourner à bord on n’oubliera pas de prendre un morceau de glace millénaire pour le Pisco du soir que l’on prendra en compagnie de nos amis de Orionde sur leur bateau.
Au réveil le soleil est encore au rdv. Avant de repartir pour le prochain glacier nous allons faire une balade en crapahutant comme des biquettes les roches polies par le passage d’un ancien glacier. La vue au sommet est juste incroyable. On aperçoit le canal de Beagle, le petit bateau jaune dans la Caleta à nos pieds et des magnifiques lacs autour du sommet.
On reprend la route pour rejoindre Caleta Olla qui se trouve de l’autre côté de l’île de Gordon. En passant devant une langue du glacier qui tombe dans l’eau le vent passe de 0 à 35 nds en soulevant de petits tourbillons style de mini tornado. Ici en Patagonie ce phénomène est connu sous le nom de Willywaw.
À Caleta Olla nous sommes seul au mouillage. Seul un castor géant est intrigué par notre arrivée. Les enfants s’amusent à le suivre pour l’observer.
Réveil super matinal pour rejoindre notre dernier glacier, le glacier Pia en face de la caleta Beaulieu où nous mouillerons pour la nuit. Malo et Thea décident de rejoindre le glacier avec l’annexe turquoise à la rame. Les couleurs du glacier sont magnifiques et tous les petits morceaux de glace dans l’eau qui se détachent du glacier régulièrement en formant de mini tsunami sont la preuve que le glacier est en mouvement constant. Difficile de quitter cet endroit si magique!
Notre dernière étape sera Caleta Ferrari dans la baie de Yendegaia. Quelqu’un nous a dit que dans la rivière, qui se trouve au fond de la baie, on peut pêcher le saumon sauvage. On se lance à l’aventure en remontant la rivière avec le dinghy et en tractant l’annexe en bois pour permettre à nos deux pêcheur de pêcher à la ligne. Malheureusement aucun poisson a voulu de nos appâts.
Au bord de la plage trois maisons en bois témoignent l’existence d’une ancienne estancia désormais à l’abandon. Derrière les maisons Thea découvre un champs de framboisiers et tout le monde se régale à en manger et à en cueillir pour en faire en gâteau.
Notre petite croisière entre les glaciers se termine avec une navigation express vers Puerto Williams à plus de 30nd de vent le long du canal de Beagle. Un joli repas avec les fameux crabes centollas nous attend chez Patty en compagnie de nos amis de Kobaia Nui qui eux reviennent tout juste du Cap Horn. Maurizio repartira le lendemain à 9h du matin direction Ushuaia avec la tête pleine de magnifiques et inoubliables images.
Le mitique Micalvi, le bateau ponton de Puerto Williams.
Le Canal de Beagle avec un tapis de albatros
Les arbres penches dans la direction du vent dominant du Canal de Beagle.
Caleta Victor Jara.
Distribution des "regalini" venus d'Italie et de Bretagne.
La bouteille de vin de Cabo Horno pour remplacer la visite au vrai Cap Horn par manque de temps.
Le collier en etain avec le numero atomique 50.
Navigation vers le glacier Francisco Coloane.
Glacier Francisco Coloane
Morceau de glace millenaire pour le pisco du soir.
La grotte dans la glace avec le barrage des castors.
Pisco millenaire du glacier Coloane
Elora au mouillage de Caleta Coloane.
Vue sur le Canal de Beagle, brazo Sudoeste.
Le glacier de Estero Fouque avec le front du lac qui a cede.
Glissade sur les sediments de la morene frontale du glacier.
Le glacier de Estero Fouque vu du haut avec les deux lacs effondres.
Les t-shirts de Nonna Thea special Patagonie.
Le castor geant de Caleta Olla.
Les lions de mer, les cormorans et les pinguins de Magellan.
Arrivee à Caleta Beaulieu avec le magnifique glacier de Seno Pia.
Mouillage à Caleta Ferrari dans la baie de Yendegaia et peche au saumon dans la rivière.
Navigation de retour vers Puerto Williams avec 30nd de vent au portant.
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5 mars 2020
Les canaux de Patagonie! Décembre-Février 2020
Après l’escale à l’île de Chiloé l’aventure dans les canaux de Patagonie commence!
Presque deux mois de navigation, 900 milles à parcourir entre un dédale de canaux et 36 escales pour rejoindre Puerto Williams, le village le plus au sud au monde (El fin del mundo).
Nos amis du bateau Orionde et Kobaia Nui ont déjà pris la route. Nos premières escales se font en solitaire et sans rencontre. On quitte l’île de Chiloé, on traverse le Golf del Guafo. Les premiers mouillages (Isla San Pedro et Isla de Betecoi) se font avec l’ancre. Les bouts pour le moment restent à bord. Thierry et les enfants s’appliquent à construire un casier à crabes. Il paraît que l’on peut en pêcher tout le long des canaux. D’abord les crabes types dormeurs puis plus au sud les fameux centollas, des gigantesques crabes oranges de plus de 50cm de diamètre vraiment délicieux!
Sur l’île de Jechica, où se trouve un petit eco resort à l’air de milles et une nuit et qui accueille aussi les navigateurs, on retrouve Kobaia avec qui finalement on partagera toutes nos navigations et mouillages jusqu’ à Puerto Williams.
Moments de relax après une dure navigation...
La première partie du voyage se fait un peu en fonction de la météo pour essayer de passer le fameux Golfo de Penas avec de bonnes conditions. A cet endroit on est exposé à la houle du Pacifique: 200 milles sans abris. La chance est avec nous, une fenêtre météo de 24 heures entre deux fortes dépressions nous permet de passer le Golfo de Penas sans peine, une magnifique navigation d’abord dans la Baie de Anna Pink de jour sous les arc-en-ciel et escorté par les dauphins australs et puis le Golfo de Penas de nuit sous les étoiles, accompagné par le vol des albatros et une belle brise qui fait avancer Elora à plus de 8 noeuds grand voile 2ris et trinquette. On passe le phare de San Pedro, qui marque le début du canal de Messier, à 7h du matin sous la grisaille et la dépression qui nous guette. On trouvera un bon abris à Caleta Idéal où on passera 3 jours à l’ancre avec du vent entre 30 et 40 nd.
Elora au mouillage.
Juste avant de partir pour la traversee du Golfo de Penas. Au petit matin la lune se reflechie dans l'eau:
Baia de Anna Pink.
Le Golfo de Penas
Le vol de l'albatros.
Regate avec Kobaia!
Caleta Ideal: notre mouillage après le Golfo de Penas.
Le petrel geant de Patagonie qui tente un decollage.
Construction du casier à crabe en famille.
On reprend la navigation en descendant le Canal de Messier. À Caleta Morgane nous expérimentons notre premier mouillage où il faut mettre les bouts à terre. Thierry s’approche du rivage en marche arrière, à une vingtaine de mètres du rivage, Malo et Théa mettent l’annexe en bois à l’eau avec le premier bout de 100 mètres dans le sac et à la rame foncent vers le bord de la caleta pour repérer le meilleur tronc d’arbre où fixer l’amarre, escaladent la roche, font un noeud de chaise et retournent au bateau. Thierry récupére le bout et au même moment Mahé et moi laissons descendre l’ancre. Elora est stabilisé dans l’axe du vent. Avec plus de calme les enfants retournent à terre pour amarrer les autres deux bouts: un à l’arrière l’autre à l’avant. Nous croisons notre première loutre.
Si si c'est une petite loutre!!
Caleta Yvonne nous accueille pour Noël que l’on fêtera sur Kobaia, et sera notre point de départ pour aller voir notre premier glacier (Glacier Bernardo) au fond du Seno Iceberg (un long fjord de plus de 10 milles très étroit et encaissé entre des hautes montagnes qui tombent à pique). Nous partons tous avec Elora. Le temps est gris, humide et avec peu de visibilité. Après 2 heures de remontée nous apercevons le blanc du glacier. On approche et le blanc se transforme en turquoise et bleu électrique. On a l’impression que un projecteur illumine le glacier et un petit rayon de soleil fait accentuer le contraste entre les couleurs du glacier et le noir de la roche. Un magnifique spectacle et tout le monde a le sourire aux lèvres.
Noel à Caleta Yvonne
Notre premier glacier!!! Seno Iceberg.
Nous continuons la navigation le long du canal de Messier. Après l’Angostura Inglesa (le passage le plus étroit du canal qui te fait slalomer entre des petits îles et du courant) nous rejoignons Puerto Eden, un petit village de pêcheurs de 80 personnes aux maisons colorées sur pilotis reliées entre elles par une passerelle en bois signe qui confirme que c’est l’endroit le plus pluvieux de Patagonie.
Nos navigations se font toutes de jour, on essaye d’avancer avec de sauts entre 25 et 50 milles par jour selon la météo. Thierry est très content parce que la plus part de la navigation se fait à la voile. Le moteur est allumé seulement pour rentrer dans les caletas ou pour appuyer la grand-voile dans les passages au près.
Après Caleta Lucrecia le canal de Messier (de plus de 100 milles de long) s’ élargie et prend le nom de Canal Wide. A Estero Dock nous trouvons la caleta idéal pour fêter le réveillon. Au fond de cette ria il y a une belle chute d’eau et les enfants n’ont même pas peur de se mettre en slip et se faire glisser sur la roche en rigolant comme des fous. Thierry et moi nous resterons à les regarder et serons dévorés par les nonos (des petites mouches qui piquent et qui peuvent provoquer de fortes démangeaisons).
Puerto Eden
Jour de lessive à bord!
Caleta Lucrecia.
Approche de Estero Dock.
Mouillage de Estero Dock pour le reveillon.
Ca glisse!!!
Le jour de l’an nous descendons la deuxième partie du canal Wide. La journée est magnifique et enfin on peut observer le paysage qui nous entoure. Nous croisons notre premier bateau, un gros cargo qui nous salue en tirant deux fois sur la corne de brume. Caleta Luna, Caleta Amalia, Caleta Bueno. Nous approchons notre deuxième glacier, Glacier Amalia qui se trouve dans le Parque Nacional Bernardo O’Higgins juste derrière le Parque Nacional Torres del Paine. Le glacier est magnifique avec son alternance de bleu électrique et turquoise qui contraste avec le noir de la roche. Devant le glacier il y a plein de mini iceberg et glaçons. Les enfants s’amuseront à en pêcher un pour faire de la glace pilée pour accompagner l’apéro du soir et boire le Pisco millénaire.
Navigation dans Canal Wide
Canal tres cerros:
Glacier Amalia!! Magnifique cadeau pour la nouvelle annee 2020!
Les 4 spectateurs patagoniens.
Canal Sarmiento, Isla Piazzi, Canal Union, Canal Kierke. Nous approchons de Puerto Natales, notre première étape dans le monde civilisé. Nous récupérons François et sa fille Moana qui nous accompagnerons jusqu’à Puerto Williams.
À Caleta Jaime nous rencontrons un bateau de pêcheurs venus de Puerto Natales pour pêcher le merlu et le congre. Avec Vincent nous serons invités à leur bord pour boire un maté et discuter. Nous rentrerons à notre bord avec deux merlus de 6 et 4kg!
À Caleta Victoria nous retrouvons les amis de Orionde et on sera 3 bateaux à couple. Un bateau de pêcheurs à qui on avait demandé le matin où on pouvait mettre notre casier à centollas nous fait la surprise l’après-midi de nous offrir 3 bassines pleines de centollas! Merci les pêcheurs parce que dans le notre on en avait pêché un seul et tout bébé! On s’est régalé.
Les pecheurs de Caleta Jaime.
Le merlu de 4kg!!
Galette des Rois à bord d'Elora.
La Befana a reussi a trouver Elora meme dans les canaux.
Elora arrive à Puerto Natales
Distribution des cadeaux de la part de Moana et Fatia.
Cueva del Milodon.
Caleta Victoria et les centollas!
Thea et Yves avec le bébé centolla.
Caleta Dardé et Puerto Profundo seront nos deux derniers mouillages avant de passer le détroit du Magellan. La météo annonce 40nd de l’ouest, on passera trois jours au mouillage à trois bateaux à couple. Le vent souffle mais ça nous empêche pas de faire des balades. On escalade les rochers, on grimpe entre la mousse et les troncs d’arbres, on arrive au sommet et on admire le paysage. Le soir apéro à bord d’un des bateaux.
Caleta Dardé.
Nous passons le détroit de Magellan (100 milles) en deux étapes. Le soleil est au rendez-vous mais le vent est gelé, après le Passo Tortuoso on croise des baleines. La vue sur les montagnes et les glaciers est spectaculaire. On quitte le détroit de Magellan, on descende le canal Pedro et on mouille à Caleta Brecknock. Ici on y restera deux jours pour atteindre la bonne fenêtre météo pour passer le dernier passage un peu critique connu sous le nom de Brecknock. Ici nous sommes à nouveau exposés à la houle du Pacifique et par vent fort les conditions peuvent être très sportives . Nous le passerons par beau temps, sans vent et au moteur.
Nous approchons par le canal Ballanero et par le bras Nord Ouest du canal de Beagle la Cordillera de Darwin connue pour ses magnifiques glaciers qui tombent dans la mer: Glacier Garibaldi, Glacier Pia, Glacier Alemannia, Glacier Hollande, Glacier Italia.
On passera une petite semaine à découvrir ces glaciers magnifiques avant de faire route vers Puerto Williams, notre dernière étape des canaux de Patagonie.
Epave dans le détroit de Magellan.
Thierry et François
Regate dans le détroit de Magellan entre Orionde et Kobaia!
Passage de Cockburn: dernier passage exposé à la houle du Pacifique avant d'arriver à Caleta Brecknock.
Entrée dans caleta Brecknock! Juste magnifique!!!
Malo le pecheur dei miei stivali!
Magnifique arc-en-ciel à Brecknock.
Et voila l'incroyable spectacle des glaciers qui tombent dans l'eau! Ici le Glacier Garibaldi.
Le vol du oiseau devant le glacier.
Les lions de mer dans seno Garibaldi qui font bronzette.
Glacier Beaulieu Seno Pia Eastern Arm.
Les enfants s'approchent avec l'annexe turquoise.
Thea le paressau de Beaulieu.
Caleta Beaulieu et son glacier!
Seno Pia Western Arm avec 45nd de vent!!! Kobaia nous precede et fait vite demi-tour!
Les 45nd ça decoiffe!!
Elora fonce à plus de 8nd!
La navigation le long du canal de Beagle (qui s’étend sur une centaine de milles de Ouest en Est et rallie l’Ocean Pacifique à l’Ocean Atlantique) se fera par une magnifique journée de soleil mais où le vent nous poussera à près de 50 nds au portant sous une mer fumante et agitée.
Canal de Beagle par 45nd de vent!!
A Puerto Williams, la petite ville la plus australe au monde, El fin del mundo, Elora s’amarre au mitique Micalvi, un ancien bateau militaire qui depuis plus de vingt ans sert de ponton pour les bateaux de passage.
Voilà que notre magnifique navigation dans les canaux de Patagonie se termine. Pendant ce voyage seul des dauphins australs, des pingouins de Magellan, des cormorans imperiaux, des baleines, des pétrels géants, des albatros et quelques bateaux auront croisé notre route!
Le martin pecheur du Micalvi.
Le Micalvi: notre ponton d'acceuil!
Bienvenidos à Puerto Williams!!!
11 décembre 2019
Terre! Terre! Elora au Chili: la Patagonie commence!
Patagonie!!
Terre!Terre! Après 4 semaines de mer dont deux au près et 4400 milles parcourus, après être descendu jusqu’à la latitude 46 S, croisé chaque jours de magnifiques albatros, pêché juste un petit thon, jonglé beaucoup avec les ris et la trinquette pour faire face à des petits caprices de la météo, surfé sur la longue houle du Pacifique des 40 ème rugissants, alterné beau temps avec crachin breton et vent soutenu, admiré de magnifiques couchers de soleil, regardé des films, joué à la tablette, aux legos et playmobiles, construit de petits bateaux en calebasse, bouquiné, mangé des pâtes et fait la vaisselle, nous voilà bien arrivés à Puerto Montt au Chili!
Nous passerons 10 jours très intenses à Puerto Montt dans la petite marina du club nautico de Reloncavi pour faire les formalités d’entrée dans le pays, nettoyer le bateau, faire les lessives, organiser Elora pour la descente des canaux, installer les rouleaux de bout de 100 metres, acquérir 10 nouveaux bidons de gasoil à fixer sur le pont, faire fonctionner le petit poêle, faire les courses pour 2 mois d’autonomie, accueillir Nonno Mario qui restera avec nous 3 semaines, reprendre un peu l’école avec les enfants, échanger les informations sur les mouillages dans les canaux avec les 4 ou 5 autres bateaux et admirer les otaries et les lions de mer juste derrière le bateau.
Première étape du voyage: l’île de Chiloé, une île à 40 milles au sud de Puerto Montt, grande presque comme la Corse et qui marque le début de la Patagonie.
Il y a un air d’un grand golfe de Morbihan avec en arrière-plan les volcans enneigés de la Cordillère des Andes, avec des marées assez importantes, beaucoup de bateaux de pêche, de casiers, de salmoneras (élevage du saumon), beaucoup d’oiseaux (cormorans, pélicans, cygnes au col noir, canards, huîtriers), plein d’îles aux hautes falaises et collines verdoyantes, moutons et vaches dans les champs, petites maisons colorées sur pilotis près de l’eau et une météo un peu bretonne où on peut avoir aussi les 4 saisons en une journée!
Départ de Taravai avec les colliers de fleurs de Valerie à jetter à l'eau pour revenir en Polynesie un jour.
Retrouvailles avec nos amis Bernard et Marie Noel de Aukena.
Bbq pour notre départ à Taravai chez Valerie et Hervé.
Premier jour de navigation: le près toujours un peu fatiguant pour l'équipage...
Malo notre super barreur!
Le vol de l'albatros
Visite à bord du bebé oiseau qui a passé une nuit dans le carré d'Elora!
Le passage dans les 40èmes!!
Séance de construction bateaux avec les calebasses polynesiennes.
Terre!!Terre!Le continent sud american devant nous apès 4 semaines de mer!
Le sourire aux lévres!!
Le pelican dans le canal de Chaco
4400 milles de mer pour rallier les Gambier à Puerto Montt!
Arrivée à la petite marina du club natico de Reloncacvi!
La visite de Nonno Mario!!
Balade sur l'ile Tenglo en face de la marina
Navigation de Puerto Montt à Chiloé sous le soleil et au pied des Cordillière des Andes!
Mouillage sur l'ile de Machuque: un petit air de Bretagne!
La plage côté Pacifique de Chiloé
Vue de Quinched, la petite marina de Chiloé où nous resterons une petite semaine.
Les moutons dans le jardin!
Visite à Huite près de Qhuemchi chez nos amis des Saintes Sébastien, Nathalie et Joan.
Théa la cavalière de Muchacho
18 octobre 2019
Les Gambier: dernière escale en Polynesie!!
Nous partons de Tahiti pour rejoindre les Gambier, notre dernière escale en Polynésie en passant par les Tuamotu. Une bonne semaine de navigation face au vent. Première étape: l’atoll de Fakarava que on avait déjà visité en 2018 pour refaire quelques plongées dans la passe sud connue pour ses magnifiques coraux, les bands de poissons et les requins. À Harifa nous retrouvons nos amis de Planète Océan et les enfants ferons des belles sessions de planche à volile et kite.
Courte escale dans l’atoll de Amanu à 400 milles des Gambier pour faire passer une petite dépression. Le passage de la passe est toujours riche en émotion. Le courant est sortant et même si le moteur est presque à plein régime on mettra plus de 5 minutes à rentrer dans l’atoll. Le mouillage est loin du village et on passera trois jours en face d’un petit motu où quelques habitants font le coprah à la journée.
L’arrivée aux Gambier se fait sous la pluie, le vent et... la nuit. Hops, on avait calculé d’arriver juste au coucher de soleil mais on avait oublié que aux Gambier il y a une heure de décalage! Heureusement on connaissait le mouillage et la navigation avec l’ordinateur marche très bien.
Quelle émotion de jeter l’ancre au pied du Mont Duff devant le village de Rikitea, qui avait été notre première escale en Polynésie il y a deux ans, et de passer une belle nuit au calme.
A Mangareva nous retrpuvons Le Pukeko et Yala, deux bateaux francais avec aussi des enfants. On passera deux semaines ensemble avant de mettre le cap sur le Chili.
On retrouve Bobo, le geko embarqué en Nouvelle Zelande, qui reapparait en voulant sortir le spi!
Double arc-en-ciel en arrivant sur Fakarava.
La passe sud de Fakarava.
Session de kite et planche à voile à Harifa avec les copains de Planet Ocean.
La passe de Amanu et Theina qui prend la barre une fois rentré!
Paysage typique des Tuamotu
Les jolis tas de coprah pour faire secher la noix de coco.
Arrivée aux Gambier!
Vue dur le Mont Duff depuis l'ile de Taravai et les bateaux au mouillage devant chez Hervé, Valerie et Ariki.
Balade sur le plus haut pic de Taravai avec vue imprenable sur l'archipel. L'équipe des enfants est au complet: Mahé, Malo, Anouk, Alize, Mila, Thea et petit Mahé.
Balade en haut du Mont Duff et ramassage des framboises sauvages pour faire la confiture.
Thea et Mila en haut du Mont Duff.
Retrouvaille avec les amis du bateau Le Pukeko partis de Bretagne l'an dernier et qui vont retourner vivre en Nouvelle Zelande.
Coucher de soleil avec vue sur le Mont Duff.
Baignade chez Bernard.
Notre optimist fini son voyage ici à Taravai et le petit Ariki est ravi de continuer à le faire naviguer devant chez lui.
Duo avec Anouk face à la mer.
Visite à l'observatoire métereologique de Mangareva avec relache du ballon pour l'enregistrement des données à 14h fait par Mahé et Thea.
7 septembre 2019
Rentrée 2019-2020
Mi-mai Elora retrouve les eaux chaudes et turquoises de Polynésie après une traversée un peu humide et mouvementée de Nouvelle Zélande: 17 jours et 2400 milles pour relier le Nord de la Nouvelle Zélande et l’île de Raiatea. Ici nous retrouvons nos amis Yvon et Sabrina de Milo One pour une dernière soirée à bord de leur cata avant leur départ vers l’Alaska. Quelques courses pour ravitailler le bateau et puis route vers l’île de Maupiti où Hugo, Émilie et le petit Tom, né à Raiatea juste dix jours après notre départ en septembre 2019 pour la Nouvelle Zelande nous attendent.
Nous passons 2 semaines ensemble. Malo et Théa redécouvrent le plaisir de la planche à voile et passeront la plus part de leur temps à naviguer en tandem dans les eaux claires du lagon en slalomant entre les raies et les requins suivis par leur moniteur Thierry en optimist.
Avant de rejoindre l’atoll de Mopelia, un atoll à 100 milles de Maupiti vers l’ouest, Elora se charge de plus de 200 kg de matériel pour les 18 habitants de l’île: bouteille de gaz, batterie, panneaux solaire, sac de riz, farine, pamplemousses, citrons, régimes de bananes, courges. La cabine de Thea et le carré sont remplis. Dès notre arrivée dans le lagon au petit matin plusieurs bateaux viennent nous accoster pour nous dire bonjour et récupérer le matériel. Quel plaisir de retrouver les amis et de partager avec eux leur enthousiasme et leur gentillesse. Tout le monde veut nous inviter à manger chez eux pour nous remercier: nous sommes le 6 eme bateau de l’année et ils sont ravis de nous revoir. On passera plus de 2 semaines à nous régaler à manger du crabe de cocotier, du poisson cru au lait de coco, des langoustes, du poisson grillé et des œufs de sterne.
En juillet nous avons la visite de Elena et son garçon Tommy de Turin qui resterons avec nous un mois. Au programme: visiter l’atoll de Tikehau aux Tuamotu, l’île de Huahiné, de Tahaa,de Raiatea et de Moorea.
Les vacances arrivent bientôt à leur fin, fin août les enfants ont repris l’école à bord. Cette année nous avons un nouvel élève, Mahé qui rentre en CP et apprendra à lire et écrire bercé par la houle du Pacifique, le vent des Canaux de Patagonie et la remontée de l’Atlantique.
Prochaine escale: le Chili à 4000 milles à l’est de Tahiti.
Départ de la Nouvelle Zélande
Raiatea en vue après 17 jours de mer!
Retrouvaille avec Hugo Emilie et petit Tom à Maupiti.
Thea et Malo redécouvrent le plaisir de la planche à voile: Thea utilise la 2.2 que j’avais offert à Nina quand elle a eu 8 ans et Malo utilise la 5.2 de maman.
Jour de lessive sur Elora!
Thea et petit Tom!
Emilie en septembre avant notre départ pour la Nouvelle Zélande avec Tom dans le ventre
Emilie et Tom 6 mois plus tard...
La cabine de Thea avant notre départ pour Mopelia
Arrivée à Mopelia
Recolte des oeufs de sterne avec les filles de Marcello sur le motu de la passe
Premier poisson de Thea peché au fusil!
Grillade de langoustes avec nos amis
Solidarité pour aider à sauver le plus possible après l'echouage de Ratafia sur le recif de Mopelia
Le tracteur de la cooperative pour transporter le materiel recuperé.
Elena et Tommy en visite sur Elora!
L'atoll de Tikehau le jour de pleine lune!
Les enfants se regalent en planche à voile!
Thea essaye sa nouvelle voile 3.5 que on avait achetée aux Canaries au début du voyage.
Et Tommy et Mahé suivent en bateau...
Une petite baignade dans le bleu des 2000m de profondeur!
Raiatea: ascension du Tapioi: un must pour la magnifique vue sur le lagon.
Activités acquatiques au mouillage du motu artificiel:
Planche à rire
Chasse poursuite optimist - planche à voile
Mahé s'inicie à la planche à voile: il ne lache rien!
10 aout: anniversaire de Thierry avec bbq sur le motu artificiel comme il y a un an!
13 ans du grand Malo! Ca y est il me depasse de 2 cm!
Magnifique balade sur le plateau de Temehani avec vue sur Bora Bora et Tahaa.
L'equipe Nomanie et Elora au complet: Bernard, Letitia, Arthur, Antoine, Thierry, Elena, Malo, Thea et Mahé.
La fameuse fleur de Tiare 'apetahi à 5 petales unique de cet endroit et emblème de l'ile de Raiatea!
Et la photo de la rentrée scolaire à bord de ELORA!
20 avril 2019
Dernières escales en Nouvelle Zelande
Après notre road trip dans l’île du sud et l’île du nord nous retrouvons le plaisir de naviguer sur Elora. Nous allons découvrir l’île de Great Barrier, une petite île magnifique et sauvage à 40 milles de Auckland et des nouveaux mouillages dans la Bay of Islands. Nous allons faire notre chantier annuel à la River Side Marina de Whangarei, un petit chantier au bord de la rivière à 5 minutes du centre ville et d’un magnifique skate park pour les enfants.
Elora passe le pont de Whangarei pour naviguer vers Great Barrier après presque 3 mois de repos. Theina retrouve son poste de barreuse!
Great Barrier et ses magnifiques mouillages.
A Great Barrier l’activité favorite des enfants après avoir fait école est la pêche aux snapers, un très bon poisson de la famille des pagres. Ils passent des heures sur l’optimist avec leur canne à pêche avec des pauses à terre sur les rochers pour récupérer des appâts. Le soir on se régale avec leur butin.
Il y a aussi des magnifiques balades dans la forêt où l’on traverse des rivières à l’aide de ponts suspendus.
Mon coup de cœur a été de découvrir la petite plage de Smokehouse Bay où on peut prendre un bain dans une baignoire avec l’eau chaude que l’on fait chauffer avec un petit poêle à bois. Ah les Kiwis, ils pensent vraiment à tout!
Les enfants s'entrainent à faire régater leur petits bateaux construits avec les briques de lait.
A Great Barrier, dans la baie principale de Tryphena Bay nous avons fêté la Saint Patrick dans un petit bar irlandais au son du benjo et du violon puis avons fait du stop pour rejoindre l'est de l'ile où se trouvent de magnifiques plages de sable blanc et de belles vagues pour surfer.
L'ancienne école de Great Barrier point du départ pour faire du stop vers la côte est.
Un mini van s’arrete et nous charge tous et faisant aussi un stop pour nous au point de vue sur la côte est! Quelle gentillesse!
N
Retour à Whangarei pour mettre Elora au sec.
Le chantier vu par les enfants. Dessin de Thea, Mahé et Malo.
Tout le monde bosse à bord: Thierry ponce la coque, les enfants nettoyent l'helice et construisent des petites figurines avec les objects trouvés par terre, Elena prend des photos.
Sans oublier l'école à bord!
Excitation autour d'Elora: la nouvelle annexe Highfield vient d'arriver!
WE à Auckland (en voiture!) pour retrouver nos amis Lucia et Werner qui nous donnerons des rouleaux de bout qu‘ils avaient utilisés en Patagonie et pour fêter les 10 ans de Théina!
La vue du centre ville de Auckland du mont Eden, un des 50 volcans qui se trouvent dans la ville et dans les alentours.
Visite du musée de la marine
Retour à Whangarei pour souffler les bougies et faire une balades aux chuttes d'eau.
Nouveau skate board de Theina pour remplacer celui offert par Gea qui s'est cassé en deux. Fin du chantier, Elora est de retour à l'eau.
Sortie de la rivière de Whangarei au petit matin en direction de Bay of Islands.
Whangamumu Bay: mouillage conseillé par Ronny (qui nous a fait la jolie housse de l'annexe) avec un spot de surf aprés la colline.
Passage du cap Brett sous le soleil
Orupukapuka Island ou l'ile du chant aux oiseaux. Effectivement on les entend chanter par tout, un magnifique concert en plein air! On adore surtout le chant du Tui.
La nouvelle doudoune de maman pour la Patagonie! Mais avant il faut retourner à Tahiti! Bye bye Nouvelle Zelande!
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